Questionnaires de qualité de vie dans l’asthme : qui voit juste ?

jeudi 23 janvier 2003 par Dr Isabelle Bossé3072 visites

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Questionnaires de qualité de vie dans l’asthme : qui voit juste ?

Questionnaires de qualité de vie dans l’asthme : qui voit juste ?

jeudi 23 janvier 2003, par Dr Isabelle Bossé

Cette étude établit une comparaison entre trois acteurs de la maladie asthmatique : l’enfant asthmatique, sa famille et son médecin. Qui a le regard le plus objectif sur la maladie et son impact sur la qualité de vie ? cette étude tente d’y répondre.

Questionnaires spécifiques de la qualité de vie dans l’asthme chez les enfants : sont-ils utiles et réalisables en pratique de routine ? : Jeff Williams, FRCP *, Kate Williams, BA Department of Paediatrics, Glan Clwyd District General Hospital, Rhyl, Wales, UK dans Pediatric pulmonology

Cette étude a utilisé des questionnaires de qualité de vie validés (QOL) pour comparer les scores de QOL obtenus chez des enfants de 7 à 17 ans avec la vision de leurs parents sur l’impact de l’asthme de leur enfant sur la vie de la famille.

Ainsi, une comparaison a été établie entre les scores de QOL des enfants et le jugement du clinicien responsable de la prise en charge et du contrôle de l’asthme.

Il y avait une faible corrélation entre les scores totaux des enfants et les scores totaux des familles, et aucune corrélation avec l’évaluation du contrôle de l’asthme fournie par les cliniciens en charge de chaque cas.

Il est important de reconnaître qu’il peut y avoir une faible relation entre les soucis des enfants concernant leur asthme , les incidences sur la famille rapportés par les parents et la perception du médecin du contrôle de l’asthme.

Cette constatation pourrait affecter de façon significative le traitement mis en place avec la famille.

La gestion des questionnaires QOL utilisé dans cette étude a été stricte et relativement rapide, avec un temps moyen de remplissage de 8 minutes.


Les enfants malades et leurs familles ont un avis qui parfois se rejoint, mais de façon non significative, quant au médecin il semble à côté de la plaque.

L’enfant souffre plus ou moins dans son quotidien de sa maladie, la famille peut être ou trop protectrice donc plus pessimiste, ou alors partiellement ou totalement inconsciente de l’impact de l’asthme sur leur enfant, quant au clinicien il n’a à sa disposition que les renseignements qu’on veut bien lui fournir et une vision ponctuelle des faits, certainement assez lointaine du quotidien de l’asthmatique.

Pourquoi ne croirait-on pas surtout ce que ressent le malade, après tout c’est lui le premier concerné ?

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