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Vous souffrez de rhinite, allez à l ’école vous y serez moins malades.
dimanche 19 janvier 2003, par
Cette étude réalisée chez des adolescents de 18 ans, population majoritairement allergique, cherche à montrer l’incidence de la rhinite allergique d’une part mais surtout l’influence des facteurs d’environnement spécifiques des écoles.
Rhinite allergique et atopie dans une population d’étudiants de 18 ans. : Brattmo M, Lindberg S, Wihl JA, Petersson G, Malm L. Department of Otorhinolaryngology, University Hospital, Malmo, Sweden dans Am J Rhinol 2002 Nov-Dec ;16(6):323-7
– Objet : le but de cette étude était d’examiner la prévalence de la rhinite allergique et de l’atopie et comment la pollution de l’air dans leurs écoles contribue à la sensibilisation allergique.
– Méthodes :
* les analyses ont été conduites entre 1992 et 1994, chez 511 étudiants de 18 ans dans quatre écoles et sur l’air intérieur et la concentration des sols en poussière dans leurs classes.
* Les étudiants ont eu des prick tests, un lavage nasal et ont répondu à un questionnaire informatisé, comportant des questions sur l’allergie et les symptômes ORL.
– Résultats :
* l’atopie, définie comme au moins une réponse positive à un prick test, est retrouvée dans 37 % des cas, sans différence entre les différentes écoles, indépendamment du fait que les données ont été ajustées au sexe, à la disposition héréditaire d’être allergique, et au tabagisme.
* Le nombre d’étudiants avec des prick tests positifs et qui rapportaient des symptômes de rhinite quand ils étaient exposés à des allergènes potentiels qui ont été trouvés parmi les 35 %, n’étaient pas différents en fonction des écoles.
* Il n’y a pas eu de corrélation entre la prévalence de l’atopie chez ces individus et les taux des différents polluants aériens dans les écoles.
– Conclusions : la prévalence de la rhinite allergique chez les adolescents est très élevée et suggère qu’elle est, au moins au moment de notre étude et en comparaison avec d’autres travaux, toujours en croissance. Les résultats indiquent que l’air intérieur et la poussière du sol dans les écoles ne contribuent pas à la sensibilisation.
Que nous apprend cette étude : que les jeunes de 18 ans, garçons et filles, fumeurs ou pas, de famille allergique ou non, sont très allergiques ; 35 % de sensibilisation retrouvée étant largement supérieurs à la moyenne générale ; que l’école n’est pas une source de sensibilisation, ce qui paraît assez logique ( peu de polluants, y compris le tabac, peu d’allergènes domestiques…).
Alors tous ces grands adolescents se sont sûrement sensibilisés chez eux ou chez leur nourrice quand ils étaient petits.
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