Depuis près de quinze ans, les biothérapies sont venues révolutionner l’arsenal thérapeutique des médecins allergologues : anti-IgE, anti IL4-13, anti-IL5, etc. Ce sont des médicaments de synthèse biologique qui bloquent ou miment l’activité de (…)
Les tests de provocation à l’arachide en aveugle, nécessaires lorsque la clinique est douteuse, restent du domaine de pratiques personnelles, sans véritables directives dans la confection des préparations tests, qui peuvent ne pas masquer le goût de l’arachide ou ne pas contenir suffisamment de protéines ou encore de graisses, qui potentialisent la réaction clinique.
Test de provocation en (…)
La « Tucson Infant Immune Study » indique que l’enfant est plus à risque d’eczéma si la mère est productrice d’IgE et si elle souffre d’eczéma en fin de grossesse.
Ceci n’est pas très surprenant.
En revanche, phénomène plus original, le nourrisson serait moins à risque si la mère présente une infection respiratoire haute en fin de grossesse, comme si, selon l’hypothèse hygiéniste, la (…)
L’allergie, notamment au lait, est probablement liée à un défaut de tolérance orale, qui implique un déséquilibre entre les interleukines pro-allergéniques TH2 et anti-allergéniques TH1.
Dans une étude comportant 18 enfants souffrant d’eczéma atopique et d’allergie aux protéines du lait de vache, comparés à 17 enfants souffrant d’eczéma mais tolérant le lait de vache, la production de TGF (…)
Cette étude analyse de façon fine l’allergie croisée entre les allergènes de lentilles et de pois, deux légumineuses connues pour donner des réactions croisées.
Les allergènes testés, la viciline et la conviciline se lient à plus de 50% des sérums de sujets allergiques au pois.
De plus, l’homologie avec les allergènes de lentille est grande, puisque Len c1, allergène majeur de la (…)
Les auteurs montrent deux points importants : l’existence d’une hyperplasie nodulaire lymphoïde du colon au cours de l’allergie aux protéines du lait de vache et la relation de la constipation avec cette allergie.
L’interprétation des auteurs s’inscrit dans une discussion soulevée il y a quelques années par G Iacono, qui avait démontré dans une étude du New England Journal of Medicine, que (…)
Cette étude de confirme le risque potentiel des réintroductions alimentaires.
Le nombre de réactions semble élevé et la décision de réintroduire n’est manifestement pas basée sur les connaissances actuelles, en termes d’IgE spécifiques notamment.
Tous les aliments donnent potentiellement des réactions sévères.
En pratique, les TPO sont de mieux en mieux organisés même si une (…)
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