Réussir sa rentrée à l’école, c’est déjà le lot quotidien de nombreux enfants : angoisses, doutes mais aussi désir de se faire de nouveaux amis, de faire de nouvelles rencontres ou simplement ... de grandir ! Mais parfois tout se complique : une allergie à l’oeuf, au blé, au lait ou encore à la cacahouète et patatras : nous voilà le moral à zéro à devoir nous battre contre des moulins à vent administratif en espérant être compris...et acceptés !

Cette semaine l’express dans son édition en ligne nous donne l’exemple d’Emilien, trois ans et d’une rentrée réussie.

Le PAI est un texte administratif qui encadre l’accueil d’un enfant ayant une maladie chronique à l’école. Il devrait être réalisé pour les cas graves d’allergie et non pas pour tous les allergiques mais malheureusement son usage est encore très variable. Alors que certains allergiques graves sont refusés de l’école et le PAI leur est refusé, d’autres allergiques légers sont encadrés de mesures énormes et doivent subir une mise à l’écart qui va à l’encontre du sens même du PAI.

Une autre chose très pratique est régulièrement constatée : alors que l’enfant allergique se voit contraint le plus souvent à amener lui-même les repas qu’il va manger la facturation effectuée par les mairies est déraisonnable : pour un tarif normal à 3,38 euros, le petit allergique se voit facturé son repas+surveillance à 2,27euros ! (témoignage d’Anne christine). L’allergique dissuadé de faire un PAI à cause du retentissement financier ? On en est pas loin...

Alors ce qu’a réussi Emilien, c’est vraiment un exploit : un petit héros de ce millénaire est né :-) mais la vie de l’enfant allergique à l’école c’est beaucoup d’autres petits soucis à régler comme l’a résumé sur ce site Isabelle Martin