Rubrique asthme

L’allergie déclenche une inflammation locale. Lorsqu’elle a lieu dans les bronches cela est responsable d’asthme. Beaucoup de personnes asthmatiques confondent crise d’asthme et maladie asthmatique. La crise d’asthme est un réflexe de défense des bronches devant une souffrance brutale : il y a une gêne respiratoire intense, des sifflements. Il est rare de ne pas s’en rendre compte. Inversement, la maladie asthmatique est une inflammation chronique des petites bronches et, si celle-ci est progressive, vous pouvez détruire un grand pourcentage de vos voies aériennes en vous habituant progressivement à cette obstruction bronchique. Aujourd’hui, seule la pléthysmographie permet de visualiser les conséquences fonctionnelles de cette maladie. L’asthme touche de plus en plus de personnes dans le monde et de plus en plus jeunes. Prise en charge tôt, il est parfaitement soignable.

Derniers articles asthme

article du 22 11 2003 par Dr Arnaud Scherpereel

Un patient peut-il évaluer sa gêne respiratoire sans son médecin ?

Ce travail propose une méthode simple de surveillance médicale et d’auto-surveillance respiratoire des sujets présentant un asthme, une BPCO comparés à des sujets bien portants, basée sur des échelles Visuelles Analogues de dyspnée d’effort (VAS-E) et de détresse respiratoire (VAS-D) mesurées quotidiennement. La stabilité des mesures est en faveur d’une bonne reproductibilité de la technique (…)
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article du 20 11 2003 par Dr Stéphane Guez

Traitement de l’asthme : les « vieux » avaient raison, faut soigner l’estomac et le nez !!

Les auteurs, sur une étude rétrospective, confirment que les facteurs de sévérité de l’asthme sont le reflux symptomatique et une sinusite chronique, alors que la sensibilisation n’est pas un facteur de gravité. D’autre part les traitements corticoïdes inhalés sont certainement insuffisants chez la plupart des patients. Et bien, nous avons un début de réponse à l’interrogation que nous (…)
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article du 17 11 2003 par Dr Stéphane Guez

Mister TOU contre docteur No, le dernier James Bond Nippon !!

Dans ce travail portant sur 32 enfants avec asthme stable, les auteurs démontrent que la toux est plus fréquente que chez des enfants sains avec des épisode surtout diurnes et est corrélée au taux de NO2 exhalé traduisant une inflammation mal contrôlée. Ce signe clinique est plus sensible que les anomalies EFR. Cette étude est intéressante, car elle démontre que cette toux, qui est parfois (…)
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article du 16 11 2003 par Dr Stéphane Guez

De l’insoutenable légèreté de l’asthmatique.

Les auteurs montrent que les patients intubés pour crise d’asthme grave sont prédisposés à la récidive, d’autant qu’ils utilisent mal les corticoïdes inhalés, et ne savent pas recourir aux corticoïdes par voie générale lors d’une aggravation de leurs symptômes. Finalement cette étude n’apporte pas vraiment de nouveaux éléments qui permettent de comprendre la crise grave. On voit que c’est (…)
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article du 6 11 2003 par Dr Stéphane Guez

Variation sur un thème connu : non chéri pas ce soir, j’ai pas mal à la tête, j’ai de l’asthme !!

Dans ce travail, les auteurs démontrent que l’administration d’E pendant la phase lutéale du cycle chez une femme ayant un asthme sévère avec une aggravation prémenstruelle, améliore les symptômes d’asthme, la fonction pulmonaire, le débit mètre de pointe, et diminue la sécrétion de l’EPX et des leucotriènes E4. Un traitement par E peut donc améliorer certains asthmatiques. L’intérêt de ce (…)
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article du 1 11 2003 par Dr Alain Thillay

Allergie aux corticostéroïdes : les asthmatiques aussi ?!

Il ne faut pas prendre cette étude en tant qu’étude épidémiologique. Les auteurs auraient mieux fait de l’intituler : « Allergie aux corticoïdes dans l’asthme : à propos de deux cas ». En effet, l’échantillon est trop petit pour en tirer des considérations épidémiologiques. Ainsi, on ne peut pas dire que 4% des patients souffrant de troubles pour lesquels ils incriminent leur corticoïde inhalé (…)
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